- 1. Qui est donc Hypolaïs Polyglotte ?
- 1. A propos de "Hypolaïs Polyglotte"
- 2. Biographie
- 3. État civil
- 4. Profession
- 5. Langues
- 6. Centres d'intérêt
- 2. Dictionnaire
- 1. Mes mots préférés
- 2. Mes mots détestés
- 3. Participations au dico
- 4. Mots nouveaux
- 3. Écriture
- 1. Style d'écriture
- 2. Auteur(e)s préféré(e)s
- 3. Textes de Hypolaïs Polyglotte
- 4. Ses 14 textes préférés
- 4. Articles & sujets de forum
- 5. Phrases
- 6. Mon petit réseau
- 7. Articles
- 8. Livre d'or
1. Qui est donc Hypolaïs Polyglotte ?
Je suis un oiseau de roselière ; j'ai un chant très particulier mais mon plumage est assez banal ...
1.1. A propos de "Hypolaïs Polyglotte"
- Mon pseudo se prononce : [ipolaispoliglot]
- Origine de mon pseudo : C'est tout simplement le nom d'un oiseau ; Hypolaïs sonne bien et j'aime le sens de "multilinguisme" de polyglotte
1.2. Biographie
N'a toujours pas trouvé son nid.
1.3. État civil
Identité : Lulu DE LISLE
1.4. Profession
- migrateur (deux fois par an)
1.5. Langues
- l'oiseau (plutôt pas mal)
1.6. Centres d'intérêt
- archéologie (c'est bien !)
- ornithologie (c'est chouette !)
- littérature (biensûr !)
- linguistique
- musique bretonne (pour danser toute la nuit !)
- botanique (nique nique !)
- cinéma (tchi tcha !)
- escalade (jouissance du contact avec la roche)
- tango (argentin)
- écrire ((et rêver savoir écrire))
- l'amour ((un seul centre d'intérêt à la fois))
2. Dictionnaire
2.1. Mes mots préférés
2.2. Mes mots détestés
2.3. Participations au dico
Commentaires de Hypolaïs Polyglotte sur le dictionnaire participatif
VEGANE Je me suis intéressée à ce mot après avoir rencontré, à plusieurs reprises, le slogan "Viva las vegans" taggé sur les murs des villes. Si je prends une photo, promis, je vous la fais partager ! ... ... 31/08/12 |
VOILE "Prendre le voile" se dit dans la religion chrétienne pour les femmes tellement pieuses qu'elles choisissent de devenir "sœurs", de devenir les épouses de Dieu. "Lever les voiles" signifie... ... 14/04/12 |
LEVITE Un lévite est à l'origine dans la religion judaïque un "membre de la tribu de Lévi qui s'occupait du service au Temple". Par extension, lévite désigne un "prêtre, un clerc ou un séminariste". Dans... ... 28/07/10 |
REBARBATIF Du verbe en ancien français rebarber (XIIIe siècle) qui signifie "faire face à l'ennemi, résister" et "être rébarbatif, regimber" (Greimas, Larousse). Il vient lui-même du mot BARBE. Peut... ... 28/07/10 |
STENTOR Quel petit bijou que ce mot stentor ! Il signifie, dans son sens le plus connu, "qui a une voix forte et puissante". Ce mot est une ANTONOMASE, ce qui signifie que Stentor était un nom propre... ... 28/07/10 |
2.4. Mots nouveaux
Hypolaïs Polyglotte a proposé 3 mots : VEGANISME, VEGANE, AGROFORESTERIE
3. Écriture
3.1. Style d'écriture
avec les pattes
3.2. Auteur(e)s préféré(e)s
3.3. Textes de Hypolaïs Polyglotte
L'hirondelle, animal infidèle, n'a pas de patrie et vit son errance sans souci: elle n'emporte avec elle jamais ses papiers; des charters …
Âge d'or. Heureuse en son sein, la Lune vivait dans la Terre, ne formant qu'une communauté siamoise joyeuse, brouillonne et …
Hier, j'ai fait ça sous l'ombrage pudique des arbres - c'était la première fois- dans le bruissement des feuilles, le soleil printanier, …
Tableau: drap rouge,coupe et le jaune d'un coing; Voyez-y ce couteau, simple rappel du cercueil Qui côtoie la verte dentelle d'un cerfeuil …
Nous étions, mon compagnon de route et moi-même, en chemin pour l'auscultation de notre animal canin ; dans la salle d'attente, dans un …
Faire des bulles dans le bleu ouaté et silencieux de l'eau
courant léger qui te berce
tu mesures ton impuissance visqueuse
à ne …
Il rêvait d'enlacer, tac! tac! tac! en tango,
De beaux hidalgos nus à l'allure féline,
De manger à leur peau, goût purée Mousseline !
…
Du nacré de ton œil, je ferai naître une œuvre: Fragile rondeur qui, comme un œuf de couleuvre Couronné d'un saphir, est mon bijou humain, …
Un félin des plus grisâtres
sommeillait comme un viel abbé
à la messe, sur le coin pourpre
d'un quelconque canapé;
Si je puis me …
Un joli soir de fête où nous rentrions dans la nuit,nous traversâmes un sombre parc urbain
criblé de nos rires euphoriques.
Soudain, une …
Voir tous les textes de Hypolaïs Polyglotte
3.4. Ses 14 textes préférés
équilibre des comptes dévisagés, exaltation incomplète, Mimétismes lumineux (Ma Touraine reine des abeilles et de quelques autres sujets), Dans l'attente, sapolinement, Clairière, Ma silhouette a la gentillesse de sortir sans moi., L'épaulette, Rêvivre, Vie amoureuse d'un dragon-marmotte, Les mousses, Couples de mois, En short dans les herbes humides, Mémoires d'Alzheimer
4. Articles & sujets de forum
Posté 10/09/2009 - 2 messages - 2 auteurs - Dernier message : 11/09/2009 - Divers sujets
Pendant que j'y suis sur les différences intraculturelles, j'en ai une autre entre Tours et Lyon.Quand j'étais enfant et qu'on me…
Posté 10/09/2009 - 5 messages - 5 auteurs - Dernier message : 14/09/2009 - Etymologie
L'autre jour, en soirée, on m'a regardé avec de gros yeux en me disant: "les magasins sont fermés le samedi". Je n'ai pas compris.c'est un Lyonnais…
Posté 30/08/2009 - 9 messages - 7 auteurs - Dernier message : 17/09/2009 - Dictionnaire
l'autre jour, j'ai employé le verbe "iloyer", pour une personne qui parlait d'elle à la troisième personne (comme alain…
Posté 30/04/2012 - texteBook
Cher Textebook, Cher eXionnaire, Cher Webmaître, Cher... J'y viens, j'y viens, trêve de condescendance ! Je trouve que ça serait pas mal de recevoir…
Posté 14/04/2012 - Poésie
Chers tous,
Je me demandais si ça n'était pas possible de proposer des textes classiques (surtout des poèmes puisque la forme courte est plus…
Posté 20/11/2011 - 2 messages - 2 auteurs - Dernier message : 22/11/2011 - texteBook
Cher papa webmaster, c'est quoi les associations que vous nous faites entre nos textes et des "Textes connexes" en-dessous de nos publications?
…
Posté 20/11/2011 - 4 messages - 3 auteurs - Dernier message : 23/11/2011 - Bouts-rimés
Je vous propose de rimer un bout sur ces 4 rimes embrassées ! J'ai déjà fait le mien ce soir...
Hypo Po
5. Phrases
4 résultats
|argot :
"Foutre le bazar, le bordel, "tout retourner" par l'agitation, le bruit; semer le trouble, faire éclater les conflits au sein d'un groupe."
ex: "mettre le dawa dans une boîte de nuit, en...
Auteur : ?
Cette phrase est bien connue de ceux qui pratiquent la botanique: elle permet de se souvenir des critères qui différencient deux arbres: le hêtre et le charme.
En effet, le charme possède des...
Pour mémoriser les suffixes savants devant lesquels il n'y a qu'un N, on retient cette phrase car les suffixes en question sont :
-at
-al
-ie
-ance
-ien
+ les suffixes de "canon" :
-ique
...
ce tour figé était à l'origine "à celle fin que".
Cette locution était condamnée par les grammairiens du XVIIe siècle en raison de l'usage archaïque de "celle" comme déterminant (qui était...
6. Mon petit réseau
7. Articles
8. Livre d'or
Posté par
hakim
le 09/01/2010
JE NEJENE SUIS PAS POETE
tes mots sont tres magnifiques
contenant des notEs de musique
ILS ATTIREENT L OREILLE
COMME FAIT LA ROSE A L ABEILLE
..........
tes mots sont tres magnifiques
contenant des notEs de musique
ILS ATTIREENT L OREILLE
COMME FAIT LA ROSE A L ABEILLE
..........
Posté par
Jean-Mi
le 01/02/2010
Merci de ta visite (car on se tutoie, semble-t-il) et de ton poème "hirondelles" où j'ai retrouvé beaucoup de mes anciens élèves... J'aime, moi aussi, les oiseaux. Dès leur retour, je vais au petit jour rendre visite aux foulques, aux bernaches, aux grèbes... dont la présence nous apaise, l'étang des Noés et moi. Bravo pour ton site.
Posté par
Jean-Mi
le 05/02/2010
A Hypolaïs
POUDRE D’OISEAUX
Sur la branche les voyages
se rassemblent et s’emplument
Enfin palpite un nid
où le ciel couve sa part de sang
*
Tout va bien
les miettes de fraternité tourbillonnent
Aussi peut-on voir le vent partager
le pain entre la pesanteur et les oiseaux
*
C’est quoi ce bruit ? Ca cogne ça cogne
Ne t’inquiète pas
ce n’est que la panique pointue
du rouge-gorge piégé par ma paresse
*
La blancheur fanatique
c’est ce cygne craché par une jeune banquise
cette pureté palmipède qui prêche
dans un désert de pages
*
L’aigle plane couleur d’orage dédaigneux
l’embrasement bêlant entre les serres
En bas la foule rassemble le chant
pour la célébration des foudres avachies
*
Autour du rire blessé
se resserre le cercle des busards
impatiemment gourmands de voyager
de l’évidence à la charogne
*
Impitoyables les rémiges de l’épervier
tranchent le temps naïf
La plaie saigne une intangible pluie
vitrioleuse de nostalgies
*
Perforant les paupières les martins-pêcheurs
sortent des yeux endormis
Dans chaque bec un rêve convulsif
agite encore l’agonie d’aimer
*
A un vertige épuisé
un vol sinueux de passereaux
entre les flaques de pesanteur
montrait la voie
*
Apaisement Repos
La femelle grèbe
menue conscience d’étang
balade sur son dos les remords nouveaux-nés
POUDRE D’OISEAUX
Sur la branche les voyages
se rassemblent et s’emplument
Enfin palpite un nid
où le ciel couve sa part de sang
*
Tout va bien
les miettes de fraternité tourbillonnent
Aussi peut-on voir le vent partager
le pain entre la pesanteur et les oiseaux
*
C’est quoi ce bruit ? Ca cogne ça cogne
Ne t’inquiète pas
ce n’est que la panique pointue
du rouge-gorge piégé par ma paresse
*
La blancheur fanatique
c’est ce cygne craché par une jeune banquise
cette pureté palmipède qui prêche
dans un désert de pages
*
L’aigle plane couleur d’orage dédaigneux
l’embrasement bêlant entre les serres
En bas la foule rassemble le chant
pour la célébration des foudres avachies
*
Autour du rire blessé
se resserre le cercle des busards
impatiemment gourmands de voyager
de l’évidence à la charogne
*
Impitoyables les rémiges de l’épervier
tranchent le temps naïf
La plaie saigne une intangible pluie
vitrioleuse de nostalgies
*
Perforant les paupières les martins-pêcheurs
sortent des yeux endormis
Dans chaque bec un rêve convulsif
agite encore l’agonie d’aimer
*
A un vertige épuisé
un vol sinueux de passereaux
entre les flaques de pesanteur
montrait la voie
*
Apaisement Repos
La femelle grèbe
menue conscience d’étang
balade sur son dos les remords nouveaux-nés
POUDRE D’OISEAUX
Sur la branche les voyages
se rassemblent et s’emplument
Enfin palpite un nid
où le ciel couve sa part de sang
*
Tout va bien
les miettes de fraternité tourbillonnent
Aussi peut-on voir le vent partager
le pain entre la pesanteur et les oiseaux
*
C’est quoi ce bruit ? Ca cogne ça cogne
Ne t’inquiète pas
ce n’est que la panique pointue
du rouge-gorge piégé par ma paresse
*
La blancheur fanatique
c’est ce cygne craché par une jeune banquise
cette pureté palmipède qui prêche
dans un désert de pages
*
L’aigle plane couleur d’orage dédaigneux
l’embrasement bêlant entre les serres
En bas la foule rassemble le chant
pour la célébration des foudres avachies
*
Autour du rire blessé
se resserre le cercle des busards
impatiemment gourmands de voyager
de l’évidence à la charogne
*
Impitoyables les rémiges de l’épervier
tranchent le temps naïf
La plaie saigne une intangible pluie
vitrioleuse de nostalgies
*
Perforant les paupières les martins-pêcheurs
sortent des yeux endormis
Dans chaque bec un rêve convulsif
agite encore l’agonie d’aimer
*
A un vertige épuisé
un vol sinueux de passereaux
entre les flaques de pesanteur
montrait la voie
*
Apaisement Repos
La femelle grèbe
menue conscience d’étang
balade sur son dos les remords nouveaux-nés
POUDRE D’OISEAUX
Sur la branche les voyages
se rassemblent et s’emplument
Enfin palpite un nid
où le ciel couve sa part de sang
*
Tout va bien
les miettes de fraternité tourbillonnent
Aussi peut-on voir le vent partager
le pain entre la pesanteur et les oiseaux
*
C’est quoi ce bruit ? Ca cogne ça cogne
Ne t’inquiète pas
ce n’est que la panique pointue
du rouge-gorge piégé par ma paresse
*
La blancheur fanatique
c’est ce cygne craché par une jeune banquise
cette pureté palmipède qui prêche
dans un désert de pages
*
L’aigle plane couleur d’orage dédaigneux
l’embrasement bêlant entre les serres
En bas la foule rassemble le chant
pour la célébration des foudres avachies
*
Autour du rire blessé
se resserre le cercle des busards
impatiemment gourmands de voyager
de l’évidence à la charogne
*
Impitoyables les rémiges de l’épervier
tranchent le temps naïf
La plaie saigne une intangible pluie
vitrioleuse de nostalgies
*
Perforant les paupières les martins-pêcheurs
sortent des yeux endormis
Dans chaque bec un rêve convulsif
agite encore l’agonie d’aimer
*
A un vertige épuisé
un vol sinueux de passereaux
entre les flaques de pesanteur
montrait la voie
*
Apaisement Repos
La femelle grèbe
menue conscience d’étang
balade sur son dos les remords nouveaux-nés
Posté par
Hypolaïs Polyglotte
le 07/02/2010
merci pour ces quelques plumes!!
Quel bonheur!
J'aime beaucoup ce que tu as rendu de ces instants (ah, la fulgurance de la forme brève!). Quels croquis plein de beauté!
Petit bijou poétique sur ma page de profil... j'en suis très honorée.
HypoPo
Quel bonheur!
J'aime beaucoup ce que tu as rendu de ces instants (ah, la fulgurance de la forme brève!). Quels croquis plein de beauté!
Petit bijou poétique sur ma page de profil... j'en suis très honorée.
HypoPo
Posté par
Jean-Mi
le 16/02/2010
chat-huant
Me posant un instant sur ma branche d'oiseau nocturne, je viens de lire ce que "bon courage" t'a inspiré, texte auquel je tiens d'autant plus que la première fois que je l'ai dit publiquement, c'est une cinquantaine d'élèves de troisième qui l'a chaleureusement accueilli. Ainsi nos jeunes oiseaux ne finiront pas tous en basse-cour. Les hérons cendrés, ces nobles incongrus, reviendront bientôt à La Verrière, et, comme d'habitude, mes jumelles ne trouveront pas leur nid...
Me posant un instant sur ma branche d'oiseau nocturne, je viens de lire ce que "bon courage" t'a inspiré, texte auquel je tiens d'autant plus que la première fois que je l'ai dit publiquement, c'est une cinquantaine d'élèves de troisième qui l'a chaleureusement accueilli. Ainsi nos jeunes oiseaux ne finiront pas tous en basse-cour. Les hérons cendrés, ces nobles incongrus, reviendront bientôt à La Verrière, et, comme d'habitude, mes jumelles ne trouveront pas leur nid...
Posté par
Jean-Mi
le 14/03/2010
Merci Hypo
pour ton petit mot d'hier.
Je te confie mes bergeronnettes avant leur retour.
-Au matin, mon mur met au monde deux bergeronnettes grises; sa part craintive s'envole en elles. Le reste perpétue pierreusement la séparation, mais la séparation indulgente, celle qui ménage une chance de transparence à la hauteur. La meulière et le ciment indiquent le passage paradoxal. Côté pelouse les pas sont toujours nus, le vert porte l'immobile et le dépose au pied du mur. Alors le monde paresseux s'éprouve et se savoure éternellement matinal, apprend toutes les nuances, du blanc brûlant jusqu'au tranchant de l'ombre. Au dessus, la lumière s'offre toutes les décadences.
Avant tout franchissement le mur se longe. On grandit en chemin, versant parc versant cité, face jeu face peur; la ligne de vie progresse parmi les lézardes. Toute nouvelle ride se couvrira de lierre.
Comme le front, le mur est une mémoire de palpations, côté paume côté honte, chaleur fièvre chaleur hors saison. La pluie au bout des doigts touche la chute, les branches au fond des yeux touchent le temps, jusqu' aux nuits où le mur suivait la poudre d'enfant somnambule.
Aux moments les plus rugueux, se souvenir calcine des continents de mousse. La nostalgie c'est leur dérive. Pour toujours une petite fille y rythme de la main de compter, les yeux fermés, pour que les cachettes s'enracinent.
Si l'on chemine au long du mur, on s'arrête toujours là où le portail s'impose, métal clos et nocturne à jamais. Seuls des chuchotements de rouille attestent qu'il n'est pas que silence: il fut lui aussi passage, aux temps où je croyais encore aux crimes facétieux.
pour ton petit mot d'hier.
Je te confie mes bergeronnettes avant leur retour.
-Au matin, mon mur met au monde deux bergeronnettes grises; sa part craintive s'envole en elles. Le reste perpétue pierreusement la séparation, mais la séparation indulgente, celle qui ménage une chance de transparence à la hauteur. La meulière et le ciment indiquent le passage paradoxal. Côté pelouse les pas sont toujours nus, le vert porte l'immobile et le dépose au pied du mur. Alors le monde paresseux s'éprouve et se savoure éternellement matinal, apprend toutes les nuances, du blanc brûlant jusqu'au tranchant de l'ombre. Au dessus, la lumière s'offre toutes les décadences.
Avant tout franchissement le mur se longe. On grandit en chemin, versant parc versant cité, face jeu face peur; la ligne de vie progresse parmi les lézardes. Toute nouvelle ride se couvrira de lierre.
Comme le front, le mur est une mémoire de palpations, côté paume côté honte, chaleur fièvre chaleur hors saison. La pluie au bout des doigts touche la chute, les branches au fond des yeux touchent le temps, jusqu' aux nuits où le mur suivait la poudre d'enfant somnambule.
Aux moments les plus rugueux, se souvenir calcine des continents de mousse. La nostalgie c'est leur dérive. Pour toujours une petite fille y rythme de la main de compter, les yeux fermés, pour que les cachettes s'enracinent.
Si l'on chemine au long du mur, on s'arrête toujours là où le portail s'impose, métal clos et nocturne à jamais. Seuls des chuchotements de rouille attestent qu'il n'est pas que silence: il fut lui aussi passage, aux temps où je croyais encore aux crimes facétieux.
Posté par
Hypolaïs Polyglotte
le 15/03/2010
merci pour le merci
Toujours aussi belles tes traces des cris (-ture), ça donne envie de refourrer son bec dans la toile d'exionnaire.
...c'est qu'au printemps, les oiseaux ont tout à reconstruire et ça prend du temps!
HypoPo
Toujours aussi belles tes traces des cris (-ture), ça donne envie de refourrer son bec dans la toile d'exionnaire.
...c'est qu'au printemps, les oiseaux ont tout à reconstruire et ça prend du temps!
HypoPo
Posté par
Jean-Mi
le 01/02/2011
Merci de votre gentille visite. Je réagis avec un peu de retard: j'ai aussi froid que les piafs... mais ne suis pas doté des mêmes plumes. A ce propos, les quatrains relatifs aux oiseaux que je vous ai jadis adressés viennent d'être édités dans un ensemble plus large.
Amicalement,
Jean-Michel
Amicalement,
Jean-Michel
Posté par
Hypolaïs Polyglotte
le 02/02/2011
et en primeur sur ExionnAire
quelle belle nouvelle ! ils sont très jolis et ils avaient bien besoin de se poser sur une feuille, pas facile pour les mots d'zoiseaux d'être toujours en migration, entre deux courants d'air!
amicalement (vôtre) : c'est mon côté James Bond...
HypoPo
quelle belle nouvelle ! ils sont très jolis et ils avaient bien besoin de se poser sur une feuille, pas facile pour les mots d'zoiseaux d'être toujours en migration, entre deux courants d'air!
amicalement (vôtre) : c'est mon côté James Bond...
HypoPo
Posté par
Doristil01
le 08/02/2011
Bonjour,
Je suis tombé sur votre profill qui ne laisse aucun doute sur votre grande richesse culturelle. Toutes mes félicitations !
Néanmoins, la seule chose que je regrette un tout petit peu, c'est que lors de votre passage sur le mien, vous n'avez pensé à donner aucun coup de marteau à l'oeuvre elle-même. C'est domage ! J'attends des propositions techniques pouvant faire avancer la poésie, comme vous faites ailleurs avec tant d'éloquence. Ne pensez-vous pas que votre aide peut m'être très utile à ce niveau ? Quoiqu'il advienne je vous souhaite une bonne continuation dans votre combat pour faire renaître la poésie de VOTRE nation. Cette fois pas de problème avec l'adjectif possessif !
Dans l'espoir de vous lire, je vous dis à bientôt.
Cordialement,
Franck Doristil
Je suis tombé sur votre profill qui ne laisse aucun doute sur votre grande richesse culturelle. Toutes mes félicitations !
Néanmoins, la seule chose que je regrette un tout petit peu, c'est que lors de votre passage sur le mien, vous n'avez pensé à donner aucun coup de marteau à l'oeuvre elle-même. C'est domage ! J'attends des propositions techniques pouvant faire avancer la poésie, comme vous faites ailleurs avec tant d'éloquence. Ne pensez-vous pas que votre aide peut m'être très utile à ce niveau ? Quoiqu'il advienne je vous souhaite une bonne continuation dans votre combat pour faire renaître la poésie de VOTRE nation. Cette fois pas de problème avec l'adjectif possessif !
Dans l'espoir de vous lire, je vous dis à bientôt.
Cordialement,
Franck Doristil
Posté par
nouga
le 09/10/2011
un regal de lire votre profil,
et votre pseudo m'a permis de m'envoler
j'aime l'idée de voler , oiseau étant pour moi de l'icarisme à mediter
au même titre que faire du velo avec un derailleur complice qui vous mene ailleurs
et votre pseudo m'a permis de m'envoler
j'aime l'idée de voler , oiseau étant pour moi de l'icarisme à mediter
au même titre que faire du velo avec un derailleur complice qui vous mene ailleurs
Posté par
Hypolaïs Polyglotte
le 09/10/2011
Justement, j'adore le vélo !
Posté par
Jean-Mi
le 20/10/2013
ornithorage
ornithorage
Etant au monde, et le monde étant absurdement violent, seule la violence me renaïtra. Je ne parle pas de violence gratuite, de violence vaine, je donne des graines à la possibilité d'être juste, c'est-à-dire révolté ; ce qui nourrit (je l'espère) de furieuses colombes.
ornithorage
Etant au monde, et le monde étant absurdement violent, seule la violence me renaïtra. Je ne parle pas de violence gratuite, de violence vaine, je donne des graines à la possibilité d'être juste, c'est-à-dire révolté ; ce qui nourrit (je l'espère) de furieuses colombes.
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commentaire
commentaire
Salut,
J'ai pas encore lu tes textes ou tes mots au dico (putain, t'es trop active pour moi). Je le ferai au fur et à mesure. J'ai un seul texte (Slam - Slam au Caire).
bizzzzzzzzzzzzz