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- archéologie (c'est bien !)
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- escalade (jouissance du contact avec la roche)
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- l'amour ((un seul centre d'intérêt à la fois))
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- l'oiseau (plutôt pas mal)
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- migrateur (deux fois par an)
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- Identité : Lulu DE LISLE
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Hypolaïs Polyglotte a proposé 3 mots : VEGANISME, VEGANE, AGROFORESTERIE
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Textes postés
Son corps est mort et nous laisse Solo
Il y a vingt ans, c'est Bernard-Marie Koltès qu'emportait le VIH, hier c'était Mano Solo.
Ce virus, bogue de chataîgne redoutable, fait tomber de leur arbre d'art nos plus grands artistes;
Pourquoi qu'on nous les prend ceux-là ?
Pourtant, je ne cautionne pas l'idolâtrie,
Ses chansons m'ont toujours fait pleurer;
d'avec la vie il a cessé le feu ;
La vie c'est pas du gâteau...
Tant qu'on l'écoutera, toujours la vérité éraillée sera:
Il m'arrive encore de pleurer sur mon sort, d'avoir peur de la mort, mais ch'suis vivant, VIVANT !
Textes sélectionnés
équilibre des comptes dévisagés, exaltation incomplète, Mimétismes lumineux (Ma Touraine reine des abeilles et de quelques autres sujets), Dans l'attente, sapolinement, Clairière, Ma silhouette a la gentillesse de sortir sans moi., L'épaulette, Rêvivre, Vie amoureuse d'un dragon-marmotte, Les mousses, Couples de mois, En short dans les herbes humides, Mémoires d'Alzheimer
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Livre d'or
tes mots sont tres magnifiques
contenant des notEs de musique
ILS ATTIREENT L OREILLE
COMME FAIT LA ROSE A L ABEILLE
..........
POUDRE D'OISEAUX
Sur la branche les voyages
se rassemblent et s'emplument
Enfin palpite un nid
où le ciel couve sa part de sang
*
Tout va bien
les miettes de fraternité tourbillonnent
Aussi peut-on voir le vent partager
le pain entre la pesanteur et les oiseaux
*
C'est quoi ce bruit ? Ca cogne ça cogne
Ne t'inquiète pas
ce n'est que la panique pointue
du rouge-gorge piégé par ma paresse
*
La blancheur fanatique
c'est ce cygne craché par une jeune banquise
cette pureté palmipède qui prêche
dans un désert de pages
*
L'aigle plane couleur d'orage dédaigneux
l'embrasement bêlant entre les serres
En bas la foule rassemble le chant
pour la célébration des foudres avachies
*
Autour du rire blessé
se resserre le cercle des busards
impatiemment gourmands de voyager
de l'évidence à la charogne
*
Impitoyables les rémiges de l'épervier
tranchent le temps naïf
La plaie saigne une intangible pluie
vitrioleuse de nostalgies
*
Perforant les paupières les martins-pêcheurs
sortent des yeux endormis
Dans chaque bec un rêve convulsif
agite encore l'agonie d'aimer
*
A un vertige épuisé
un vol sinueux de passereaux
entre les flaques de pesanteur
montrait la voie
*
Apaisement Repos
La femelle grèbe
menue conscience d'étang
balade sur son dos les remords nouveaux-nés
POUDRE D'OISEAUX
Sur la branche les voyages
se rassemblent et s'emplument
Enfin palpite un nid
où le ciel couve sa part de sang
*
Tout va bien
les miettes de fraternité tourbillonnent
Aussi peut-on voir le vent partager
le pain entre la pesanteur et les oiseaux
*
C'est quoi ce bruit ? Ca cogne ça cogne
Ne t'inquiète pas
ce n'est que la panique pointue
du rouge-gorge piégé par ma paresse
*
La blancheur fanatique
c'est ce cygne craché par une jeune banquise
cette pureté palmipède qui prêche
dans un désert de pages
*
L'aigle plane couleur d'orage dédaigneux
l'embrasement bêlant entre les serres
En bas la foule rassemble le chant
pour la célébration des foudres avachies
*
Autour du rire blessé
se resserre le cercle des busards
impatiemment gourmands de voyager
de l'évidence à la charogne
*
Impitoyables les rémiges de l'épervier
tranchent le temps naïf
La plaie saigne une intangible pluie
vitrioleuse de nostalgies
*
Perforant les paupières les martins-pêcheurs
sortent des yeux endormis
Dans chaque bec un rêve convulsif
agite encore l'agonie d'aimer
*
A un vertige épuisé
un vol sinueux de passereaux
entre les flaques de pesanteur
montrait la voie
*
Apaisement Repos
La femelle grèbe
menue conscience d'étang
balade sur son dos les remords nouveaux-nés
Quel bonheur!
J'aime beaucoup ce que tu as rendu de ces instants (ah, la fulgurance de la forme brève!). Quels croquis plein de beauté!
Petit bijou poétique sur ma page de profil... j'en suis très honorée.
HypoPo
Me posant un instant sur ma branche d'oiseau nocturne, je viens de lire ce que "bon courage" t'a inspiré, texte auquel je tiens d'autant plus que la première fois que je l'ai dit publiquement, c'est une cinquantaine d'élèves de troisième qui l'a chaleureusement accueilli. Ainsi nos jeunes oiseaux ne finiront pas tous en basse-cour. Les hérons cendrés, ces nobles incongrus, reviendront bientôt à La Verrière, et, comme d'habitude, mes jumelles ne trouveront pas leur nid...
pour ton petit mot d'hier.
Je te confie mes bergeronnettes avant leur retour.
-Au matin, mon mur met au monde deux bergeronnettes grises; sa part craintive s'envole en elles. Le reste perpétue pierreusement la séparation, mais la séparation indulgente, celle qui ménage une chance de transparence à la hauteur. La meulière et le ciment indiquent le passage paradoxal. Côté pelouse les pas sont toujours nus, le vert porte l'immobile et le dépose au pied du mur. Alors le monde paresseux s'éprouve et se savoure éternellement matinal, apprend toutes les nuances, du blanc brûlant jusqu'au tranchant de l'ombre. Au dessus, la lumière s'offre toutes les décadences.
Avant tout franchissement le mur se longe. On grandit en chemin, versant parc versant cité, face jeu face peur; la ligne de vie progresse parmi les lézardes. Toute nouvelle ride se couvrira de lierre.
Comme le front, le mur est une mémoire de palpations, côté paume côté honte, chaleur fièvre chaleur hors saison. La pluie au bout des doigts touche la chute, les branches au fond des yeux touchent le temps, jusqu' aux nuits où le mur suivait la poudre d'enfant somnambule.
Aux moments les plus rugueux, se souvenir calcine des continents de mousse. La nostalgie c'est leur dérive. Pour toujours une petite fille y rythme de la main de compter, les yeux fermés, pour que les cachettes s'enracinent.
Si l'on chemine au long du mur, on s'arrête toujours là où le portail s'impose, métal clos et nocturne à jamais. Seuls des chuchotements de rouille attestent qu'il n'est pas que silence: il fut lui aussi passage, aux temps où je croyais encore aux crimes facétieux.
Toujours aussi belles tes traces des cris (-ture), ça donne envie de refourrer son bec dans la toile d'exionnaire.
...c'est qu'au printemps, les oiseaux ont tout à reconstruire et ça prend du temps!
HypoPo
Amicalement,
Jean-Michel
quelle belle nouvelle ! ils sont très jolis et ils avaient bien besoin de se poser sur une feuille, pas facile pour les mots d'zoiseaux d'être toujours en migration, entre deux courants d'air!
amicalement (vôtre) : c'est mon côté James Bond...
HypoPo
Je suis tombé sur votre profill qui ne laisse aucun doute sur votre grande richesse culturelle. Toutes mes félicitations !
Néanmoins, la seule chose que je regrette un tout petit peu, c'est que lors de votre passage sur le mien, vous n'avez pensé à donner aucun coup de marteau à l'oeuvre elle-même. C'est domage ! J'attends des propositions techniques pouvant faire avancer la poésie, comme vous faites ailleurs avec tant d'éloquence. Ne pensez-vous pas que votre aide peut m'être très utile à ce niveau ? Quoiqu'il advienne je vous souhaite une bonne continuation dans votre combat pour faire renaître la poésie de VOTRE nation. Cette fois pas de problème avec l'adjectif possessif !
Dans l'espoir de vous lire, je vous dis à bientôt.
Cordialement,
Franck Doristil
et votre pseudo m'a permis de m'envoler
j'aime l'idée de voler , oiseau étant pour moi de l'icarisme à mediter
au même titre que faire du velo avec un derailleur complice qui vous mene ailleurs
ornithorage
Etant au monde, et le monde étant absurdement violent, seule la violence me renaïtra. Je ne parle pas de violence gratuite, de violence vaine, je donne des graines à la possibilité d'être juste, c'est-à-dire révolté ; ce qui nourrit (je l'espère) de furieuses colombes.
commentaire
Salut,
J'ai pas encore lu tes textes ou tes mots au dico (putain, t'es trop active pour moi). Je le ferai au fur et à mesure. J'ai un seul texte (Slam - Slam au Caire).
bizzzzzzzzzzzzz