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MembresJean Pierre Nedelec

Profil non officiel. Cette page n'a pas été créée par Jean Pierre Nedelec lui-même  ⚠

Qui est-ce ?

Jean Pierre Nedelec vit à Tréboul, sur la baie de Douarnenez.

Il se consacre, pour l'essentiel, à l'écriture poétique, à celle de notes (parfois libertines), de récits, d'essais…

Pour le reste, il sillonne l'Europe à vélo.

Profession

Chronologie

  • 17/02/1946 Naissance – à Plonévez-Porzay, en Cornouaille

Bibliographie

Aux éditions La Part commune

  • Notes pour Eros, 2006
  • Môman, immense Môman, suivi de Douarn ‘, poèmes, 2010
  • Hiroshima Cap Sizun, récits, 2013
  • Le Monde était plein de couleurs, 2018
  • Bonne nuit, Chipie-la-galette, à paraître

Aux éditions Gros Textes

  • T'occupe pas de la marque… (eurovélopoèmes), 2008 (Polder, co-édition Décharge)
  • Partir, c'est crevir un pneu (eurovélopoèmes), 2011
  • Emprunts : Intérêts et Capital, 2015 (Polder, co-édition Décharge)

Aux éditions Blanc Silex

  • Danielle Collobert et la Bretagne, essai dans la collection Bretagne, terre écrite, 2002

Aux éditions V. Rougier

  • Petite suite avant l'après, poésie érotique, 2010
  • Sans précaution, rouge, suivi d'un hommage à Fanny Hill, notes libertines, 2017

Par ailleurs

  • Jean Pierre Nedelec a conçu et préfacé Lectures pour Jean Vilar, de Georges Perros, éditions Le Temps qu'il fait, 1999
  • Livre d'artiste collectif : Le cimetière de Tréboul, hommage à Georges Perros, Galerie les Stèles, 2008
  • Ripou'X-èmes, recueil collectif, éd. V. Rougier, 2016
  • Les Gras, livre d'artiste (photographies) de Yves-Marie Quemener, texte de Jean Pierre Nedelec (avril 2017)
  • Rature(s), peintures de Michel Remaud, Izella éditions, 2018

Yvelinopréface

Jean-Mi
Posté par
le 09/09/2012
Yvelinopréface

"L'unique de cet instant et du moi qui l'enregistre, comment n'en rien perdre ?" se demandait André Hardellet. "Dès que me vient l'esquisse d'une phrase, j'en admets l'inaptitude à capter l'exception de l'instant", semble déplorer Jean-Pierre Nedelec dans un poème de "Notes pour Eros". Expression chez les deux auteurs de la même urgence : capter l'instant. Bien saisi, celui-ci aimante les mots et prolifère, il suffit parfois d'une note hâtive, pas forcément le premier vers, pour polariser les particules des temps errants. "Notes pour Eros" rassemble une suite de textes en prose dont le style élève et magnifie les moments de tendresse, d'empathie, aussi bien que les moiteurs les plus salaces, écriture hautement fignolée pour une éthographie poétique du sexe et de l'amour.

Les poèmes de "l'Eurovélojournal" maraudent en d'autres terres lexicales et syntaxiques, la langue parlée et le mode impératif du titre donnent le ton : "T'occupe..." Ainsi la suite ne craint pas les apocopes trampolines (v'z'en doutez bien), les mots classés grossiers ; on appréciera l'art de la prétérition dans : "Je ne parle pas c'est inconvenant du trouduc / ce coquinet..."

Quand par nature les contraintes s'imposent, J-P Nedelec prétend se les accorder, n'est-ce pas là le vrai luxe insolent ? Les contraintes de l'effort et des distances pour « penser libre » (et hop !), crever la perspective immobile - déjà le lointain médite - ; au retour, contraintes d'écrire les verticalités du temps. Il ne s'agit donc pas ici de poésie du sport, la douleur, les muscles, la fatigue restent allusifs, pas de performance. Je pense à une poésie de l'errance hantée et émerveillée, ce qui n'exclut pas l'humour de mêler, par exemple, Sade au martyre de Justine de Padoue, ni celui de l'autodérision : "Je me baffe me sens con morveux existentiel". Quels que soient les lieux, surgissent les silhouettes d'écrivains, peintres, sculpteurs, musiciens, ombres historiques... Ainsi Joyce, quelque peu dépité, déambule toujours dans Trieste, "Ulyssemapomme" repère Sylvia Beach dans le sillage ; attention, vers Sigmaringen, aux postillons de Céline, aux miasmes des complots des zombies en exil ; à Mauthausen, la lumière décharnée interdit la faim ; d'étape en étape, apparitions fugitives mais lumineuses de Verdi, Rilke, Rabelais, Giotto, Montaigne... avec une tendresse particulière pour la culture slovène (Salamun, Pahor). Le cyclochemineau le sait et l'affirme : c'est l'enfance, aussi, qui hante et trépigne, fugue ; le vide en soi ouvre l'espace à l'étonnement d'être, émerveillement en puissance. Comme le regard d'enfant peut rendre légendaire le moindre caillou, redoutable une rancune de corneille , celui du cyclovagabond, s'il a dépassé la candeur, n'en conserve pas moins la faculté de révéler ; du réel à l'émotion, de l'émotion aux mots, des mots au poème s'élaborent ce que Chambelland appelait les mythes personnels, parmi lesquels, le mythe fondateur : "l'amythié". J-P Nedelec en cherche encore LE poème. Mais peut-on - et faut-il - unifier et fixer ce qui en soi peut prétendre à quelque vertu poétique? Aussi ne nous privons pas de tirer l'oreille de l'instant, ce galopin métaphysique, capter la part de sacré d'un accueil, d'une trinquée de cognac, d'un sourire, d'une brise de jupette, d'un saignement de string, l'essence de la hauteur dans l'envol d'un héron, la sinuosité du mystère dans la couleuvre (Celle de Cingria, autre grand cyclovagabond, était châtelaine.) ; aucun doute, les doigts d'archange se font parfois pinces à linge de petite culotte...
France, Italie, Slovénie, Hongrie, Autriche, France, 4500km en 2007, rien que pour le plaisir, insiste J-P Nedelec dans un de ses courriels. Creuser l'espace c'est ouvrir la liberté de vivre l'anaphore de la volupté (p.15)

Il n'est pas prouvé qu'Athéna ait favorisé le retour fruité d'Ulyssemapomme. Pénésaprune n'attend pas près d'un tapis de haute lisse, il n'est pas roi d'Ithaque, mais il a sans doute dans les rétines et les carnets ce qu'il faut pour être le roi éphémère de ses hasards.

Jean-Michel Robert

extraits

Il ne faut pas trois tours de pédalier Et hop ! tu penses libre L'ardeur des collines l'ennui généreux des marais Muscle à peine tiède Tu sais que ton départ s'enroule déjà Dans l'écharpe du retour « un voyage de mille lieues a commencé par un pas » Lao-Tseu * Pour une lumière dans l'œil doit-on mentir Aux enfants ? Se parer d'aventure Quand nous savons que le désir ne dure Que le temps d'un faux martyr ? * Qui vous réserva ce décor d'opérette ou de péplum ? plus qu'y enfouir vos erreurs votre folie vos crimes - et cette fuite est-elle le moindre ?- vous y tramiez encore vos complots imbéciles bien qu'arrosée par le Danube la roche de Sigmaringen est prussienne exit le mensonge altier des héros un château avant l'autre LFC postillonne et se sait indigne d'Ubu * Quel but a tout cela ? se demandent Ces dames et je ne sais qu'invoquer Dame ! l'errance vaut--elle pensée ? offrande Au vide en soi ? enfance convoquée * Qu'Ulysse rêvât d'Ithaque Voilà bien une légende Pas plus sot qu'un autre il savait Qu'au panier du départ il faut marier - aussi percé qu'il soit- celui du retour Mais lequel ? Sous la paupière Calypso règne encore Et le conduit dans la grotte d'avant sommeil

Livre d'or

hortensia
Posté par
le 24/09/2017
C'est lu !
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