Profil non officiel. Cette page n'a pas été créée par Lautréamont lui-même…
1. Qui est donc Lautréamont ?
1.1. A propos de "Lautréamont"
- Origine de mon pseudo : possible anagramme de Latréaumont (roman d'Eugène Sue)
1.2. Biographie
La vie d'Isidore Ducasse, auteur dont le succès fut posthume, reste relativement mal connue, par manque de sources.
Fils de François Ducasse, un commis-chancelier au Consulat général de France à Montevideo, et de Jacquette Célestine Davezac, qui décédera le 9 décembre 1847 dans des circonstances mystérieuses (elle se serait suicidée), Isidore Ducasse passe son enfance en Uruguay. En octobre 1859, il entre comme interne au lycée impérial de Tarbes. On perd sa trace entre août 1862 et octobre 1863, période durant laquelle il suit les cours de l'établissement qui deviendra le lycée Louis-Barthou à Pau, « où il est un élève des plus ternes ». À cette époque, son tuteur est un avoué tarbais, Jean Dazet. En août 1865, il obtient son baccalauréat ès lettres avec la mention « passable ».
Après un voyage en Uruguay en 1867, il revient à Paris et s'installe à l'hôtel L'Union des Nations, rue Notre-Dame-des-Victoires. Il entame des études supérieures dont la nature reste inconnue (concours d'entrée à l'École polytechnique, a-t-on souvent écrit). Il publie à compte d'auteur le premier des Chants de Maldoror en 1868 (l'œuvre complète sera imprimée en Belgique un an plus tard). En 1870, il habite rue Vivienne et publie les Poésies dont une publicité paraîtra dans la Revue populaire de Paris.
Le 24 novembre, alors que le Second Empire s'effondre, il meurt à son domicile au 7 rue Faubourg-Montmartre. Sur son acte de décès, est écrit : « Sans autres renseignements ». Selon certaines sources, il serait mort phtisique.
Fils de François Ducasse, un commis-chancelier au Consulat général de France à Montevideo, et de Jacquette Célestine Davezac, qui décédera le 9 décembre 1847 dans des circonstances mystérieuses (elle se serait suicidée), Isidore Ducasse passe son enfance en Uruguay. En octobre 1859, il entre comme interne au lycée impérial de Tarbes. On perd sa trace entre août 1862 et octobre 1863, période durant laquelle il suit les cours de l'établissement qui deviendra le lycée Louis-Barthou à Pau, « où il est un élève des plus ternes ». À cette époque, son tuteur est un avoué tarbais, Jean Dazet. En août 1865, il obtient son baccalauréat ès lettres avec la mention « passable ».
Après un voyage en Uruguay en 1867, il revient à Paris et s'installe à l'hôtel L'Union des Nations, rue Notre-Dame-des-Victoires. Il entame des études supérieures dont la nature reste inconnue (concours d'entrée à l'École polytechnique, a-t-on souvent écrit). Il publie à compte d'auteur le premier des Chants de Maldoror en 1868 (l'œuvre complète sera imprimée en Belgique un an plus tard). En 1870, il habite rue Vivienne et publie les Poésies dont une publicité paraîtra dans la Revue populaire de Paris.
Le 24 novembre, alors que le Second Empire s'effondre, il meurt à son domicile au 7 rue Faubourg-Montmartre. Sur son acte de décès, est écrit : « Sans autres renseignements ». Selon certaines sources, il serait mort phtisique.
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1.3. État civil
1.4. Chronologie
- 04/04/1846 naissance (en Uruguay)
- 24/11/1870 mort (à Paris)
1.5. Profession
1.6. Ailleurs sur le web
2. Dictionnaire
2.1. Participations au dico
Commentaires de Lautréamont sur le dictionnaire participatif
ORBITE Ce commentaire n'a pour but ni d'illustrer ce qu'est une prétérition ni de faire de la pub pour les Chants de Maldoror, superbe poème dans lequel on rencontre la forme rare d'ORBITE au masculin :... ... 06/02/11 |
3. Textes de Lautréamont
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