Profil non officiel. Cette page n'a pas été créée par Sully Prudhomme lui-même…
1. Qui est donc Sully Prudhomme ?
1.1. Biographie
Fils d'un commerçant, René Armand Prudhomme, qui souhaite devenir ingénieur, fait ses études au lycée Bonaparte, mais une crise d'ophtalmie le contraint à les interrompre. Après avoir travaillé au Creusot dans les usines Schneider, il se tourne vers le droit et travaille chez un notaire. L'accueil favorable réservé à ses premiers poèmes au sein de la Conférence La Bruyère, société étudiante dont il est membre, encourage ses débuts littéraires.
Son premier recueil, Stances et Poèmes (1865) est loué par Sainte-Beuve et lance sa carrière. Il renferme son poème le plus célèbre, Le Vase brisé, élégante métaphore du cœur brisé par un chagrin d'amour.
Au fil de sa carrière, Sully Prudhomme se détourne progressivement du genre sentimental de ce premier recueil - qu'on retrouvera encore dans Les Épreuves (1866) et Les Solitudes (1869) - pour adopter un style plus personnel alliant une recherche formelle qui le rattache au Parnasse (il contribue au Parnasse contemporain de Leconte de Lisle) avec un intérêt pour les sujets scientifiques et philosophiques. Il donne notamment une traduction en vers du premier chant du De Natura Rerum de Lucrèce (1878-79). Son ambition philosophique s'exprime dans des poèmes comme La Justice (1878) et Le Bonheur (1888). L'extrême économie des moyens littéraires finit par y gâcher la poésie sans que la profondeur philosophique y gagne. Il est élu membre de l'Académie française en 1881.
Son éditeur, Alphonse Lemerre, commande au peintre Paul Chabas (1869-1937), une vaste composition peinte représentant tous les poètes du Parnasse que Lemerre édite. Ce tableau, Chez Alphonse Lemerre, à Ville D'Avray a été exposé au salon de 1895 et représente, autour de Sully-Prudhomme, Paul Bourget, Alphonse Daudet, Leconte de Lisle ou Jules Breton. La toile a pour cadre le jardin de la propriété que l'éditeur a achetée au père de Camille Corot en 1875.
Après Le Bonheur, Sully Prudhomme délaisse la poésie pour s'intéresser exclusivement à l'esthétique et à la philosophie. Il publie deux essais d'esthétique : L'Expression dans les beaux-arts (1884) et Réflexions sur l'art des vers (1892), une suite d'articles sur Blaise Pascal dans La Revue des Deux Mondes (1890), Le Problème des causes finales en collaboration avec Charles Robert Richet (1902), un article sur « La Psychologie du Libre-Arbitre » dans la Revue de métaphysique et de morale (1906).
Premier écrivain à recevoir le prix Nobel de littérature, le 10 décembre 1901, il consacre l'essentiel de la somme reçue à cette occasion à fonder un prix de poésie décerné par la Société des gens de lettres. Il crée par ailleurs en 1902 la Société des poètes français avec José-Maria de Heredia et Léon Dierx. Il est l'un des premiers partisans de Dreyfus.
Sa santé avait été durablement ébranlée par la guerre de 1870. Sur la fin de sa vie, elle le contraignait à vivre quasiment reclus à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), souffrant d'attaques de paralysie et travaillant à La Vraie Religion selon Pascal (1905). Mort subitement le 6 septembre 1907, il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Son premier recueil, Stances et Poèmes (1865) est loué par Sainte-Beuve et lance sa carrière. Il renferme son poème le plus célèbre, Le Vase brisé, élégante métaphore du cœur brisé par un chagrin d'amour.
Au fil de sa carrière, Sully Prudhomme se détourne progressivement du genre sentimental de ce premier recueil - qu'on retrouvera encore dans Les Épreuves (1866) et Les Solitudes (1869) - pour adopter un style plus personnel alliant une recherche formelle qui le rattache au Parnasse (il contribue au Parnasse contemporain de Leconte de Lisle) avec un intérêt pour les sujets scientifiques et philosophiques. Il donne notamment une traduction en vers du premier chant du De Natura Rerum de Lucrèce (1878-79). Son ambition philosophique s'exprime dans des poèmes comme La Justice (1878) et Le Bonheur (1888). L'extrême économie des moyens littéraires finit par y gâcher la poésie sans que la profondeur philosophique y gagne. Il est élu membre de l'Académie française en 1881.
Son éditeur, Alphonse Lemerre, commande au peintre Paul Chabas (1869-1937), une vaste composition peinte représentant tous les poètes du Parnasse que Lemerre édite. Ce tableau, Chez Alphonse Lemerre, à Ville D'Avray a été exposé au salon de 1895 et représente, autour de Sully-Prudhomme, Paul Bourget, Alphonse Daudet, Leconte de Lisle ou Jules Breton. La toile a pour cadre le jardin de la propriété que l'éditeur a achetée au père de Camille Corot en 1875.
Après Le Bonheur, Sully Prudhomme délaisse la poésie pour s'intéresser exclusivement à l'esthétique et à la philosophie. Il publie deux essais d'esthétique : L'Expression dans les beaux-arts (1884) et Réflexions sur l'art des vers (1892), une suite d'articles sur Blaise Pascal dans La Revue des Deux Mondes (1890), Le Problème des causes finales en collaboration avec Charles Robert Richet (1902), un article sur « La Psychologie du Libre-Arbitre » dans la Revue de métaphysique et de morale (1906).
Premier écrivain à recevoir le prix Nobel de littérature, le 10 décembre 1901, il consacre l'essentiel de la somme reçue à cette occasion à fonder un prix de poésie décerné par la Société des gens de lettres. Il crée par ailleurs en 1902 la Société des poètes français avec José-Maria de Heredia et Léon Dierx. Il est l'un des premiers partisans de Dreyfus.
Sa santé avait été durablement ébranlée par la guerre de 1870. Sur la fin de sa vie, elle le contraignait à vivre quasiment reclus à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), souffrant d'attaques de paralysie et travaillant à La Vraie Religion selon Pascal (1905). Mort subitement le 6 septembre 1907, il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
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1.2. État civil
Identité : PRUDHOMME
Pseudonyme : Sully PRUDHOMME
Pseudonyme : Sully PRUDHOMME
1.3. Chronologie
- 16/03/1839 naissance (à Paris)
- 06/09/1907 mort (à Châtenay-Malabry)
1.4. Profession
1.5. Ailleurs sur le web
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